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PrésentationEnvisager les grands récits dystopiques qui alimentent la littérature moderne sous un angle juridique : voilà le projet mené par les chercheurs en droit qui interviendront au cours de ce colloque. 1984, Le meilleur des mondes, La servante écarlate, Fahrenheit 451… autant d’œuvres littéraires qui révèlent chacune à leur manière les dérives potentielles auxquelles notre société est constamment exposée. Si les projets de recherche consacrés à la littérature et au droit sont aujourd’hui nombreux, les œuvres dystopiques demeurent très peu explorées par les universitaires se consacrant à la question. Pourtant, dans ces récits, le droit occupe toujours une place considérable. Il devient un instrument organisationnel de soumission des individus à des exigences collectives, envisagées comme supérieures aux droits et libertés individuels, justifiant l’existence d’un système répressif des plus sévères, la mise en place d’une justice non contradictoire et la recherche de l’uniformité des opinions par tous les moyens. Ensemble, les enseignants-chercheurs de l'Université de Lorraine et de Nantes explorent les fêlures, les fragilités et les failles de notre système juridique et par lesquelles la réalité pourrait demain rejoindre la fiction.
Colloque organisé sous la direction d'Emilie Gicquiaud, maître de conférences en droit privé à l'Université de Lorraine, membre de l'Institut François Gény - Université de Lorraine, membre associé de l'Institut de Recherche en Droit privé - Université de Nantes. Inscription gratuite mais obligatoire. Accès soumis au contrôle du pass sanitaire. |
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